Il est malheureusement trop tard pour réfléchir au problème de l'immigration. Le mal est fait et les conséquences vont se dérouler sous nos yeux sans que l'on ait une solution valable.
Durant les trente glorieuses, les entreprises grosses consommatrices de main-d'oeuvre ont recherché des blédards pour accomplir des tâches simples et répétitives, pour réduire leurs frais et contrer les grèves à répétition. L'état a laissé faire.
Durant les années 70, l'environnement économique a changé du tout au tout avec le choc pétrolier.
Les entreprises ont commencé à mécaniser et à robotiser pour conserver leurs marges. Cela a été le début du chômage de masse. Les immigrés ont été parmi les premiers à être virés. Mais ils sont restés en France.
C'est le moment qu'a choisi Giscard pour autoriser le regroupement familial. Comme quoi on peut avoir fait Polytechnique et l'ENA et prendre des décisions politiques stupides...
Par la suite, les familles ont grossi, elles sont nombreuses chez les pauvres, et l'immigration clandestine s'en est mêlée, avec un pays aussi laxiste que la France, les passeurs auraient eu tort de se gêner.
Malgré les beaux discours de nos politiques, rien n'a été fait pour intégrer tous ces arrivants, qui parlaient mal français, n'avaient pas de revenus et pas de logements suffisants. Et surtout pas de boulot, car Coluche le disait déjà, y'avait plus d'boulot...
Le résultat, nous l'avons tous les jours sous les yeux, la chienlit, et surtout, un problème insoluble.
Un cancer, quasiment en phase terminale.
Je n'ai rien contre les immigrés, mais j'en veux beaucoup à notre classe politique, gauche et droite confondues. C'est elle qui est responsable de ce gâchis.