Je fais copier/coller d'une partie de la réponse que je viens de faire à une question de Kensei :
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La gauche doit procéder à un renouvellement idéologique profond.
D'abord digérer 1989 et 1991 (chute du bloc de l'Est). Quelles conséquences pour les idées de gauche. Ce n'est toujours pas fait.
Ensuite comprendre pourquoi Jospin n'a pas fait une politique réellement de gauche de 1997 à 2002. Un max de privatisations, "L'état ne peut pas tout" (ça devrait te plaire ça).
Certes il y'a eu les 35 heures, mais ont-t-elles été bien pensées ? Tout le monde aujourd'hui s'accorde à dire NON.
Comprendre l'échec de Jospin en 2002.
Comprendre le Non au référendum de 2005.
Comprendre l'échec de 2007.
Se mettre en phase avec les autres composantes de la gauche, et notamment l'écologie, la gauche dite "antilibérale" et les mouvements "altermondialistes".
Garder une veille sur la révolution bolivarienne en Amérique du Sud, car l'Europe est aujourd'hui bloquée sur un schémà social-démocrate, qui ne représente qu'une alternative à court terme.
Sur le long terme les idées sont à prendre ailleurs.
Expliquer le pourquoi du comment de la démocratie participative. Je suis persuadé que c'est l'avenir, mais personne n'a compris ce que ça signifie vraiment.
La critique est facile sur ce sujet.
Mais pour amener les gens à s'y intéresser vraiment, il faut leur mettre "le nez dans le caca" de la crise démocratique que nous traversons.
Bref il y'a du boulot.
Enormément de boulot.
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Par ailleurs le "TSS" se justifie en partie dans la mesure où la droite faisait pareil quand la gauche était au pouvoir.
Mais c'est vrai qu'il y'a de l'éxagération souvent.
Le fait que Sarkozy se mette autant en premier plan y'est pour beaucoup. Il irrite et provoque beaucoup de gens.
Cette réaction "épidermique" est donc normale.
Ce qui m'inquiète plus c'est que j'ai l'impression que ça s'aggrave avec le temps. L'avenir nous le confirmera ou pas.